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Rwanda : militants en détention
Les autorités rwandaises devraient les libérer ou les inculper
 
(New York, 30 janvier 2002) Les autorités rwandaises devraient rendre publique toute
charge qui pèse contre deux laïcs catholiques arrêtés pendant le weekend et les relâcher
immédiatement s'il n'existe pas de véritable motif justifiant légalement leur détention.
Si la seule chose qu'ils aient faite est d'avoir publié un mot que les autorités n'aiment pas,
ils devraient être immédiatement libérés. Agir autrement est une violation de la liberté
d'expression que le gouvernement rwandais a fait vu de protéger et suggère un
mouvement inquiétant en direction de la répression politique.
Laurien Ntezimana travaillait pour la réconciliation entre Hutu et Tutsi avant et après le
génocide qui a causé la mort d'au moins un demi-million de Tutsi, en 1994. Didace
Muremangingo, jeune survivant du génocide s'était récemment joint à Ntezimana pour
publier un journal local intitulé Ubuntu.
Arrêtés par la police, les deux hommes ont été ensuite transférés à la prison centrale de
Butare. Les autorités judiciaires locales ont affirmé que des mandats d'arrêt provisoires
avaient été rédigés pour procéder à leur arrestation, motivée elle-même par une question
en lien avec leur journal mais ces autorités ont refusé d'en dire davantage.
Ubuntu a utilisé le terme ubuyanja, un terme qui signifie la renaissance de la force ou de
l'énergie, dans certains de ses articles. Ntezimana aurait été questionné par les autorités
sur l'usage de ce terme par le passé. Le terme apparaît dans le nom d'un parti politique
que l'ancien Président du Rwanda, Pasteur Bizimungu, a tenté d'organiser en juin 2001.
Les autorités rwandaises ont immédiatement déclaré ce parti illégal. En décembre 2001,
l'un des organisateurs du parti a été assassiné à la mi-journée, à Kigali. Personne n'a été
arrêté pour ce crime. Bizimungu et d'autres personnes associées au parti ont été détenus
et interrogés par les autorités à plusieurs reprises, au cours des derniers mois. Bizimungu
et l'un de ses associés ont été attaqués par des bandes de rue en août 2001.
 
"Si la seule chose qu'ils aient faite est d'avoir publié un mot que les autorités n'aiment
pas, ils devraient être immédiatement libérés," a déclaré Alison Des Forges, conseillère à
la Division Afrique de Human Rights Watch. "Agir autrement est une violation de la
liberté d'expression que le gouvernement rwandais a fait vu de protéger et suggère un
mouvement inquiétant en direction de la répression politique."
 
Rwanda: Activists in Detention

Rwandan Authorities Should Free Them or Lodge Charges 
(New York, January 31, 2002)
Rwandan authorities should make public any charges against two Catholic lay figures
arrested over the weekend and release them promptly if there is no adequate legal
reason for their detention.
If all these men have done is publish a word that authorities dont like, they should be
freed immediately. To do otherwise violates the freedom of expression that the Rwandan
government has vowed to protect and suggests a troubling move towards political
repression.
 
Laurien Ntezimana worked for reconciliation between Hutu and Tutsi before and after the
genocide that killed at least half a million Tutsi in 1994. Didace Muremangingo, a young
survivor of the genocide, more recently joined Ntezimana in publishing a local journal
called Ubuntu.
Arrested by police, the two were then transferred to the Butare central prison. Local
judicial authorities say warrants were issued for their arrest on a matter related to their
journal but refused to explain further.
 
Ubuntu has used the term ubuyanja, a term meaning rebirth of strength or energy, in
some of its articles. Ntezimana has reportedly been questioned by authorities about the
use of this term in the past. The term appears in the name of a political party which
former Rwandan president Pasteur Bizimungu attempted to organize in June 2001.
Rwandan authorities immediately declared the party illegal. In December 2001 one of the
organizers of the party was murdered in mid-day in Kigali. No one has been arrested for
the crime. Bizimungu and others associated with the party have been detained
and interrogated by the authorities several times in the last few months; and Bizimungu and one of his associates were attacked by street gangs in August 2001.
 
If all these men have done is publish a word that authorities dont like, they should be
freed immediately, said Alison Des Forges, senior adviser to the Africa Division of
Human Rights Watch.
To do otherwise violates the freedom of expression that the Rwandan government has
vowed to protect and suggests a troubling move towards political repression.