Rwanda Rugali
L'Ange ou le Démon de Ruhengeri?

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Boniface Rucagu
 
La première liste des "génocidaires" de la première catégorie, publiée en
novembre 1996, comportait 1946 noms.
643 noms en ont été enlevé,. 830 autres y ont  été ajoutés.
La nouvelle liste, revue et complétée, contient donc 2133 noms.
La liste n°1 contenait de nombreuses incohérences, certaines personnes étant
citées avec des imprécisions sur leur identité, ou des répétitions de noms.
Certains noms appartenaient à des personnes décédées bien avant le génocide
de 1994 ou victimes de ce génocide même.
D'autres personnes y figurant étaient identifiées comme innocentes, à l'exemple
du préfet de Ruhengeri, au nord du Rwanda, Boniface Rucagu.
Le 29 avril 1997, le Premier ministre Pierre-Célestin Rwigema avait écrit une
lettre au ministre de la Justice, dont dépend hiérarchiquement le Procureur
général près la Cour suprême Il disait notamment dans cette lettre:
"Conformément à la décision du conseil des ministres du 25/4/1997, je vous
demande de supprimer rapidement les noms des personnes mises sur la liste
sans preuves.
Les exemples sont nombreux, comme Boniface Rucagu, dont les investigations
ont montré qu'il n'a pas trempé dans le génocide et les massacres".
Le nom de Mr Rucagu ne figure donc plus sur la nouvelle liste.
Selon Gérald Gahima, les noms de certaines personnes ont été supprimés de la
liste parce qu'il n'y a pas de preuves sur leur éventuelle implication dans le
génocide.
D'autres parce que les personnes suspectées ne méritent pas d'être classées
dans la première catégorie, mais doivent plutôt être classées dans les trois
autres catégories.
(Fondation Hirondelle19 JANVIER 2000, PUBLICATION DE LA
DEUXIEME LISTE DES GRANDS "GENOCIDAIRES")
 
* An article in South Africa's 'Mail and Guardian' newspaper last Friday
reported that Rwanda's parliament was demanding the arrest of the newly-
appointed governor of the troubled Ruhengeri prefecture, claiming he was
involved in the 1994 genocide.
The article said Boniface Rucagu was actually on the government's own list of
genocide suspects, although President Pasteur Bizimungu has said the inclusion
is a mistake.
Genocide survivors allege Rucagu was appointed Ruhengeri governor two
months ago as a political measure to quell unrest among Hutus, and say there is
ample evidence he was involved in orchestrating the massacres.
Rucagu has denied any participation in the killings.
(IRIN Emergency Update No. 223 on the Great Lakes, 8/5/97)
 
Gen. Paul Kagame, the effective head of government, repeatedly stressed the
importance of political over military solutions to problems, but the government
experienced growing difficulty in finding political solutions.
Illustrative of this development was the apparently forced resignation of Col.
Alexis Kanyarengwe from the post of minister of the interior following his
public protests against killings by government soldiers in March in his home
region of Ruhengeri.
Prior to the killings, Kanyarengwe had helped assure support of the
government in Ruhengeri.
The government removed the prefect of Ruhengeri, apparently because he too
had spoken out against military excesses, and replaced him with Boniface Rucagu, whom authorities had previously accused of having led the genocide.
Arrested several times but never brought to trial, Rucagu was apparently
thought to be the only person who might bring order to the
northwesternprefecture.
Members of the National Assembly, particularly survivors of the genocide,
protested the choice bitterly, but to no avail.
(Human Rights Watch World Report 1998 RWANDA Human Rights Developments)
 
Asked what influence shareholders had over day-to-day running of the radio, Rutaganda replied that "an individual shareholder did not have a direct right to
know ".
He said he had never spoken on Radio Mille Collines.
Ms Dickson asked the defendent whether any previous shareholders in the
radio were in public life in Rwanda under the current régime.
Rutaganda cited the case of Boniface Rucagu, prefect of Ruhengeri. He said
there had been genocide accusations against Rucagu when he was appointed,
but that an inquiry had shown that "the charges did not stand up".
(APRIL 21st 1999, "RUTAGANDA SAYS HE BOUGHT INTO RADIO
MILLE COLLINES FOR FINANCIAL REASONS", Radio Hirondelle).
 
Les publications interminables des listes sauvages des hutu à exterminer ou à
condamner pour l'éternité démontrent l'acharnement et la cruauté du FPR.
Il suffit tout simplement d'être repéré comme étant capable de résister aux
différentes manipulations et manigances du FPR pour apparaître sur la liste.
L'exemple le plus parlant est celui de l'actuel préfet de Ruhengeri Boniface RUCAGU contre qui le FPR s'acharnait depuis bien longtemps.
Il figure même sur des premières listes des présumés massacreurs de 1994.
Il a suffi qu'il se range dans le camp du FPR pour être rayé de la nouvelle liste.
Par contre les collaborateurs d'hier qui lui ont faussé compagnie se trouvent
aujourd'hui sur les listes des "génocidaires".
Le cas du Général RUSATIRA est éloquent à ce sujet.
(Bulletin du Rassemblement pour le Retour des Réfugiés et la Démocratie au Rwanda
No. 9, Avril 2000
)
 
Here are just few illustrative examples of the RPFs political exploitation of the Rwandan genocide.
One finds on these lists former collaborators of the RPF who quit it and exiled
themselves (e.g.,Pierre-Celestin Rwigema, minister of education from July 1994 to August 1995 and Prime Minister from August 1995 to January 2000,
Brigadier Leonidas Rusatira, ex-RPA officer, Barahinyura Shyirambere Jean,
 
ex-RPF Commissioner for documentation, etc.) or deceased persons (e.g., President Juvenal Habyarimana, Pasteur Musabe (assassinated in Cameroon),
etc.).
The Catholic bishop Augustin Misago, judged and found innocent in Rwanda
in 2000, appears again on the new list.
By contrast, persons who were on the old lists and whose loyalty to RPF is no
longer questioned were withdrawn from the new list (e.g., Boniface Rucagu,
provincial governor of Ruhengeri, etc.) or are maintained on the list for later
blackmailing.
The Rwandan government often uses the genocide of Tutsis to carry false
criminal charges against any person it seeks extradition to Rwanda.
(PRESS RELEASE  NO. 8/2001, "RDR CONDEMNS THE
EXPLOITATION  OF THE 1994 RWANDAN GENOCIDE FOR
POLITICAL ENDS")
 
En plus de condamner ceux qui ont perpétré le génocide et les massacres,
nous pensons que le tribunal peut contribuer à la réconciliation nationale en
montrant à la population qu'il est possible de parvenir à une justice véritable,
par des voies appropriées.  Ceci est particulièrement important, étant donné
que le régime de Kigali a été, jusqu'à présent, incapable de garantir à ses
citoyens, une justice qui soit équitable et impartiale pour tous.  Ce régime
continue d'utiliser le système judiciaire du pays comme un instrument de
répression contre les opposants politiques, et de blanchissement pour les
individus qu'il veut utiliser.  AMAHORO rappelle ici les cas de l'ancien
président du Rwanda, M. Pasteur Bizimungu, l'ancien ministre M. Charles
Ntakirutinka, et l'ancien député M. Jean Mbanda, et beaucoup d'autres, dont
la liberté politique a été supprimée à travers la manipulation d'un système
judiciaire corrompu.  AMAHORO rappelle les cas du Colonel Munyakazi, le
gouverneur M. Boniface Rucagu, M. Elisée Bisengimana et plusieurs (d)
autres, qui maintenant occupent des postes élevés dans l'APR (Armée
patriotique rwandaise) et/ou les institutions gouvernementales du Rwanda,
malgré leur rôle présumé dans le génocide des Tutsis et les massacres des
Hutus de 1994. 
(AMAHORO-CONGRES DU PEUPLE,  A S.E. M. Stefan TAFROV,
Président du Conseil de Sécurité des Nations Unies, 10 sept 02).