Plus FPR que Kagame
Plus que ça tu meurs
Honte (une fois de plus) à Filip Reyntjens et à ses suppôts
il n'est pas tolérable de faire circuler de pareils torchons qui sont de vraies philippiques politiques;
il est indécent de porter crédit (de la part du Standaard, quotidien catholique flamand) à de tels (affirmations) fussent-ils de surcroît réalisés par un professeur d'université; j'en suis honteux voire révolté et ne puis cependant taire cette révolte contenue quand bien même ce soi-disant spécialiste de l'Afrique centrale, qui n'y a plus mis les pieds depuis plus de huit années (NDLR : le régime rwandais lui refuse un visa depuis tout ce temps), ne sert plus que de relais à ceux qui ne cherchent que les puces (et rien de plus) sur la tête du Nouveau Rwanda, il est intolérable que de semblables personnages puissent avoir une semblable audience compte tenu surtout de leur manque notoire de notoriété mais surtout de crédibilité;
bien évidemment, le monde politique flamand, représenté naguère par l'influent et tout puissant parti catholique flamand CD&V, n'a eu de cesse depuis la fin du régime (de feu) Juvénal Habyarimana (IKINANI pour certains, et plus particulièrement les néo-fascistes, mais surtout IGITIRITIRI pour les autres) de détruire, d'avilir voire d'humilier le Nouveau Rwanda car l'on venait de détruire (mais à qui la faute,(...)?) l'image idyllique de ce Rwanda catholique, de cette fenêtre de la coopération belge (mais surtout flamande) puisque Juvénal était un très grand catholique et même, selon certains renseignements, opus-déiste (comme l'était également, semble-t-il, son très grand ami et support inconditionnel, feu le roi Baudouin). Ce Rwanda, appelé sans aucune dérision le Flandre méridionale venait de perdre toute sa prestance, son auréole de sainteté et cela fut dû principalement au génocide.
Le CD&V (parti flamand d'obédience catholique ) essayait donc, par toute une série de stratagèmes aussi lugubres et sordides les uns que les autres, d'en imputer la perte mais surtout la responsabilité à l'Autre, le bouc émissaire, à ceux qui avaient osé mettre fin à ce même génocide. Et c'est là le comble.
Qu'à présent, ce sombre dénigrement continue, rien de très étonnant, et ces soubresauts de haine, ces hoquets dûs au désespoir et à la honte, continuent mais ne sont que les relents de ce passé glorieux, à leurs seuls yeux.
Filip Reyntjens a depuis quelques années déjà perdu toute crédibilité, et est considéré par d'aucuns (et non des moindres) comme le chef de file des révisionnistes belges. Ne soyons donc nullement étonné de ses écarts, (...).
Dommage qu'une intelligence de cet acabit soit mise au service de cette tentative de dénigrement d'un pays qui ne mérite vraiment pas cela. Ce Pays des Mille Collinies, parti en juillet 1994 de moins que rien (il suffit de se rendre sincèrement et honnêtement compte d' il en est au jour d'aujourd'hui et oser dire l'inverse, à six mille kilomètres de distances selon exclusivement des témoignages indirects des plus contestables), est d'une naïveté déconcertante, surtout de la part d'un professeur d'université.
Peut-être le sieur Filip Reyntjens, un jour? peut-il suivre le même processus que le célèbre Saint Paul à Damas? Dans ce cas-là, ce ne sont vertes pas les purs-sangs qui vont lui manquer pour l'accompagner vers son renouveau, vers sa nouvelle vie, honnête cette fois, sincère, pur et sans tache: qu'il le sache.
Willy Fabre