Visite du Président Kagame à Bruxelles
Reyntjens ne mâche
pas ses mots
(...)"Le Rwanda a été identifié par le panel des Nations-Unies comme
étant un des grands pilleurs du Congo. La justice belge intervient pour
réprimer de petits filous, comme l'homme d'affaires V. Mais le super f....
Kagame reçoit le tapis rouge."
Reyntjens rappelle aussi que le Président zimbabwéen, Robert Mugabe, a
été, à juste titre, mis au ban. Mais selon l'expert anversois de l'Afrique
Centrale, il n'y a certainement pas moins de sang qui colle sur les mains
de Kagame. Où est la logique?(...)
Censure sur l'internet
Suite à la traduction et à la publication de cet article du quotidien
flamand "De Standaard" par maître Murayi Ildephonse, les
administrateurs du newsgroup "Rwanda-l" ont immédiatement pris la
décision de dorénavant censurer préalablement toutes ses
publications. RR 09/12/02
Appeler un chat un chat ? Réaction de Reyntjens à la polémique
Le Président Paul Kagame, |
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à Bruxelles... malgré tout. |
(...) Le régime du président Kagame a été récemment critiqué pour
sa "dérive autoritaire" par l'organisation non-gouvernementale
International crisis group (ICG). Les relations entre le Rwanda et la
Belgique ont été marquées ces derniers mois par une certaine tension,
comme en septembre dernier, lorsque le porte-parole du gouvernement
rwandais, Joseph Bideri, avait estimé que son pays n'avait "rien à
apprendre de Louis Michel et de la Belgique en matière de démocratie",
(...).
Dans une interview publiée peu auparavant par le quotidien Le Soir,
M. Michel ait affirmé que "la situation exceptionnelle" du Rwanda "suite
au génocide de 1994, ne pouvait se traduire éternellement par un manque
de démocratie". (...)
Le Président rwandais Kagame en visite de travail lundi à Bruxelles BRUXELLES 04/12 (BELGA) = Le président rwandais Paul Kagame effectuera lundi et mardi (9 et 10 décembre) prochain une "visite de travail" en Belgique, à l'occasion de laquelle il rencontrera à Bruxelles le Premier ministre Guy Verhofstadt, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Louis Michel, et le secrétaire d'Etat à la Coopération au développement, Eddy Boutmans, a annoncé mercredi le ministère des affaires étrangères.
Le Président Kagame arrivera en Belgique le dimanche 8 décembre et devrait, sous réserve de confirmation, se rendre dans la matinée à la Chambre de Commerce Belgique-Luxembourg-Afrique avant d'être invité à déjeuner au Sénat par son Président, Armand De Decker.
Le chef de l'Etat rwandais rencontrera ensuite ensemble MM. Verhofstadt, Michel et Boutmans, a précisé un porte-parole du ministère. Ces entretiens porteront en principe, outre les questions bilatérales, sur la situation dans la région des Grands Lacs et donc sur le conflit au Congo, ainsi que sur l'évolution de la transition et les prochaines élections au Rwanda, a précisé un porte-parole du ministère des affaires étrangères.
L'année 2003 doit marquer au Rwanda la fin de la période de transition commencée en 1994, avec l'adoption prévue d'une nouvelle constitution, une élection présidentielle et la mise en place d'un gouvernement et d'une assemblée élue.
Le régime du président Kagame a été récemment critiqué pour sa "dérive autoritaire" par l'organisation non-gouvernementale International crisis group (ICG).
Les relations entre le Rwanda et la Belgique ont été marquées ces derniers mois par une certaine tension, comme en septembre dernier, lorsque le porte-parole du gouvernement rwandais, Joseph Bideri, avait estimé que son pays n'avait "rien à apprendre de Louis Michel et de la Belgique en matière de démocratie", à la suite de reproches adressés à Kigali par le chef de la diplomatie belge.
Dans une interview publiée peu auparavant par le quotidien Le Soir, M. Michel ait affirmé que "la situation exceptionnelle" du Rwanda "suite au génocide de 1994, ne pouvait se traduire éternellement par un manque de démocratie".
Le 7 mai dernier, lors d'une visite à Kigali, M. Michel avait pu annoncer que de précédents "différends" entre Bruxelles et Kigali avaient pu être "aplanis". Ces incidents avaient déjà jeté un froid sur les relations belgo-rwandaises en janvier dernier à propos de la situation en République démocratique du Congo (RCD).
Par ailleurs, la justice belge a mis au jour en novembre un vaste trafic de minerai (or, coltan) pillé d'une zone de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) contrôlée par les rebelles du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), mouvement soutenu par Kigali./.RAY (LVE)
"Les Congolais
mouraient déjà
avant." - Kagame
(Cette expression qui aurait été prononcée par le chef de l'Etat rwandais vient-
elle d'une traduction littérale du kinyarwanda via l'anglais qui pourrait vouloir
ou voudrait dire que le Rwanda n'est pas responsable des millions de morts au
Congo mais que les causes à la base de la catastrophe sont bien plus
anciennes que la présence de nos troupes là-bas ou étrangères à celle-ci ? RR
10/12/02)
Que répondez-vous à ceux qui évoquent les millions de victimes de la
guerre au Congo?
Il est vrai que les Congolais ont eu beaucoup de pertes. Mais cela n'est
pas nouveau, déjà du temps de Mobutu et même avant ils mouraient. Et
ils meurent aussi dans des régions où le Rwanda ne se trouve pas. Voyez
Bunia, l'Ituri, où il y a beaucoup de victimes, mais qui en parle? On
préfère parler du Kivu, dénoncer le Rwanda.
Interview au quotidien "Le Soir" Nécessité de démocratiser Le Premier Ministre (belge) a insisté sur une plus grande liberté de la
presse et sur l'élargissement de l'espace pour les partis politiques, qui
ne doivent pas fonctionner sur une base ethnique. Il a souligné
l'importance d'un Etat de droit, indépendant et transparent, et a fait
ainsi référence à l'ancien Président Pasteur Bizimungu, qui croupit en
prison pour des raisons politiques. Le Premier Ministre a regretté les
tensions entre le Rwanda et le Tribunal Pénal International, qui se
plaint de ce que le régime de Kigali protège ABANTU BAYO ("ses
gens")
Libérer les prisonniers politiques Quelques dizaines contre Kagame |